jeudi 28 juillet 2016

Choisir son logiciel de comptabilité

Suite à la création de votre entreprise ou à la décision de gérer en interne tout ou partie de votre comptabilité, il conviendra de choisir un logiciel de comptabilité.
Le choix d’un logiciel de comptabilité n’est pas simple compte tenu de la large gamme disponible et des nombreuses fonctionnalités que ces applications peuvent proposer. Comment faire pour choisir le bon logiciel de comptabilité ?
Le Cabinet GROUPE DES SAGES COMPTABLES (GSC) vous propose cet article afin de vous guider dans cette recherche et vous donner quelques conseils pour vous aider à choisir correctement votre logiciel de comptabilité.






Les différents logiciels de comptabilité

Il existe aujourd’hui une gamme très large de logiciels de comptabilité, le choix n’est pas donc facile. Est-on sûr de choisir la bonne solution ?
Les logiciels comptables disponibles peuvent être regroupés dans ces principales catégories :
  • Les logiciels comptables adapté pour les TPE et qui permettent éventuellement d’effectuer des devis et des factures. Ce type de logiciel est adapté pour l’entreprise qui gère la tenue de sa comptabilité et éventuellement l’établissement des déclarations de TVA.Ces logiciels sont intéressants pour les petites entreprises qui ne gèrent que la tenue comptable, celles qui ont une activité de service et qui ont un expert-comptable ;
  • Les logiciels comptables qui permettent de gérer l’ensemble de la comptabilité en interne. Ils intègrent notamment la gestion des immobilisations, la gestion des déclarations de TVA, la possibilité d’effectuer et d’envoyer la liasse fiscale… Ce type de logiciel permet à l’entreprise de gérer l’intégralité de la comptabilité (de la tenue à l’établissement des comptes annuels). Il est adapté aux entreprises qui ont un comptable en interne ;
  • Les logiciels avec la comptabilité et la gestion commerciale regroupées. En plus de pouvoir traiter l’ensemble de la comptabilité, l’entreprise gère aussi son processus commercial (devis, factures, suivi…) et peut intégrer les données issues de la gestion commerciale dans la comptabilité. Ce type d’application est intéressant pour les entreprises de négoce. Pour plus d’informations :comment choisir son logiciel de facturation ? Comment choisir son logiciel de gestion commerciale ? ;
  • Les logiciels de comptabilité et de gestion spécialisés métier. Ces applications, en plus de permettre de gérer la comptabilité, vont proposer des fonctionnalités adaptées à un métier. Par exemple, pour une entreprise de bâtiment, un outil de contrôle de gestion qui permet le suivi de chantier (suivi des heures, consommation de matériaux…). Ce type d’application est intéressant pour les entreprises artisanales (bâtiment, restauration..) ;
  • Les logiciels avec la comptabilité et la gestion de la production regroupées. En plus de pouvoir traiter l’ensemble de la comptabilité, l’entreprise gère aussi son processus de production (suivi des cycles d’achats et de production). Ce type d’application est intéressant pour les entreprises ont une activité de production.

Lorsque votre activité nécessite l’utilisation d’une application de gestion commerciale ou de gestion de la production, vous avez tout intérêt à choisir un logiciel comptable interfacé ou intégré à cette application.


Les fonctionnalités que votre logiciel de comptabilité doit proposer

Pour choisir le bon logiciel de comptabilité, il convient de définir précisément quelles sont les fonctionnalités dont vous avez besoin, ce qui vous permettra de filtrer vos recherches.
Voici les questions que vous devez vous poser pour définir les fonctionnalités que vous recherchez pour votre logiciel de comptabilité :
A  TRÈS BIENTÔT 

mardi 26 juillet 2016

LES QUALITÉS DE L'INFORMATION COMPTABLE

1.   Pertinence

Cette qualité est énoncée par l’International Accounting Standard Committee (IASC) (Comité de normalisation comptable internationale) dans son cadre pour la préparation et la présentation des états financiers (cadre conceptuel) : « les informations pertinentes influencent les utilisateurs dans leurs décisions économiques en les aidant à évaluer les événements passés, présents et futurs ou en confirmant / corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d’une information est affectée par sa nature et son importance relative ».

2.     Comparabilité

Le lecteur des comptes a besoin de pouvoir les comparer dans l’espace (grâce à la normalisation et l’harmonisation) dans le temps (permanence des méthodes). Cette qualité est énoncée par le cadre conceptuel l’IASC : « l’information doit être présentée de manière cohérente dans le temps et entre les entreprises pour permettre aux utilisateurs de faire des comparaisons significatives » et par le PCG art. 120-1 : « La comptabilité permet d’effectuer des comparaisons périodiques et d’apprécier l’évolution de l’entité dans une perspective de continuité d’activité ».

3.    La fiabilité

IASC cadre conceptuel : « une information fiable est exempte d’erreurs et de préjugés significatifs et elle est guidé par : une image fidèle ; la prééminence de la substance sur la forme ; la neutralité ; la prudence ; l’exhaustivité.

4.  Sincérité et régularité

Ces qualités sont énoncées par le Code de Commerce (article L123-14) et par le PCG qui reprennent une expression traditionnelle du droit comptable français. La sincérité donne     une présomption de fidélité. « La comptabilité est conforme aux règles et procédures en vigueur et procédures en vigueur qui sont appliquées avec sincérité afin de traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des comptes ont la réalité et de l’importance relative des événements enregistrés » (PCG art. 120-2).
La sincérité est la loyauté et la bonne foi dans l’établissement des comptes.
Les qualités de sincérité et de régularité sont nécessaires et primordiales pour obtenir l’objectif d’image fidèle. Il est à noter que les commissaires aux comptes, dans leur mission permanente de contrôle de certaines sociétés commerciales, doivent certifier la régularité et la sincérité des comptes afin qu’ils puissent donner une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société.

5.     Clarté

L’utilité des comptes est fonction de leur clarté. Seul le cadre conceptuel de l’IASC aborde cette question sous le terme d’intelligibilité :«l’information doit être facilement compréhensible par les utilisateurs ayant des bases en gestion, en économie et en comptabilité et la volonté d’étudier l’information». En fait, l’information doit être claire pour un public averti et ne doit pas s’adresser aux seuls spécialistes.

6.     Rapidité

L’absence de rapidité n’altère pas la fidélité de l’image fidèle, mais son utilité et sa pertinence. La rapidité est mentionnée par la septième directive dans ce cas précis : «une entreprise peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires pour établir les comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans délais injustifiés».
L’OEC a publié en octobre 1982 un avis relatif à l’accélération de la publication des résultats rappelant, ainsi, que les qualités de rapidité et de sincérité ne sont pas antinomiques, mais complémentaires.
IASC cadre conceptuel : « la célérité : des délais excessifs dans la fourniture de l’information peuvent nuire à sa pertinence, mais augmentent sa fiabilité ».

7.     Coût raisonnable

IASC cadre conceptuel : « le rapport coût/avantage : les avantages découlant de l’information doivent excéder les coûts liés à sa fourniture ».

A  TRÈS BIENTÔT 

samedi 23 juillet 2016

Comment utiliser le Plan Comptable ?



Le Plan Comptable Général (PCG) un livre de chevet oui c'est possible mais comment vous y retrouver dans cette multitude de chiffres et de comptes ? Le Plan comptable c'est si complexe et si simple à la fois, il vous permettra de devenir un véritable expert en un clic. Vous verrez que très vite votre Plan Comptable se hissera dans le top 5 de vos lectures préférées, entre le dernier ouvrage intellectuel de Marc Lévy et le Oui-Oui égaré de votre fils ! Suivez le guide !

Le Plan Comptable Général (PCG) : définition

Le Plan Comptable (PCG) est l'ensemble des règles d'évaluation et de tenue des comptes qui constitue la norme de la comptabilité. Plus simplement, le Plan Comptable (PCG) est un document qui regroupe l'ensemble des comptes utiles dans la vie d'une entreprise quel que soit son secteur d'activité.

Le Plan Comptable (PCG) : la Bible du comptable

L'intérêt du Plan Comptable (PCG) réside dans le fait qu'il permet de classer toutes les opérations d'une entreprise dans les comptes pertinents.
Le plan comptable (PCG) regroupe plusieurs comptes et est représenté sous forme d'une arborescence où tous les comptes se décomposent eux-mêmes en sous-ensembles.
De manière générale, on dénombre 7 classes regroupant des comptes de même nature.
  • Classe 1 : comptes de capitaux
  • Classe 2 : comptes d'immobilisation
  • Classe 3 : comptes de stock et d'en-cours 
  • Classe 4 : comptes de tiers
  • Classe 5 : comptes financiers
  • Classe 6 : comptes de charges 
  • Classe 7 : comptes de produits
Les classes 1 à 5 correspondent au patrimoine de l'entreprise (bilan) alors que les classes 6 et 7 permettent de calculer le résultat de l'entreprise (compte de résultat).

Le Plan Comptable (PCG) : le comprendre !

Chaque classe du Plan Comptable (PCG) est composée de différentes sous-classes désignées par 2 chiffres, dont le premier correspond au numéro de la classe. L'arborescence continue ensuite, puisque chaque sous-classe est décomposée elle-même en comptes à 3 chiffres et les 2 premiers chiffres correspondent à ceux de la sous-classe, comme vous montre l'exemple ci-dessous :
  • Classe 4 : Compte de Tiers
  • Sous-classe 40 : Fournisseurs
  • Compte 408 : Fournisseurs, factures non parvenues

Le Plan Comptable (PCG) : Trouver le bon numéro de compte

Pour réussir à utiliser son plan comptable (PCG) et ne pas se perdre dans la multitude de chiffres, comptes et intitulés, il faut d'abord bien identifier la nature de l'opération comptable que l'on souhaite classer (achat de prestation de service, achat de marchandise, honoraires...). Ensuite, pensez dans l'ordre à repérer :
  • La classe dans laquelle l'opération s'insère, 
  • La sa sous-classe (rubrique) 
  • Le compte exact

A TRÈS BIENTÔT 

jeudi 21 juillet 2016

Bilan comptable


Le bilan comptable est un tableau présenté dans les comptes annuels de l’entreprise. Il montre son patrimoine à un instant donné, c’est-à-dire ce qu’elle possède et ce qu’elle doit. Il se décompose en deux colonnes, l’actif et le passif, et se lit de haut en bas. Les éléments de l’actif montrent ce que l’entreprise possède et sont classés du plus stable ou plus liquide (amortissements, stocks, créances...). Les éléments du passif montrent les dettes de l’entreprise et sont classés par échéance, des dettes à long terme aux dettes à court terme (capital social, dettes fournisseur, dettes bancaires...). Le capital social est effectivement une dette pour l’entreprise puisqu’il appartient aux associés. Le bilan comptable sert à valider la santé financière de l’entreprise, mais il existe d’autres bilans, comme le bilan fonctionnel ou le bilan financier qui mettent en exergue d’autres éléments.


Qu'y a-t-il dans un bilan ?

  Les deux grandes parties du bilan : Actif et Passif
Le bilan comptable d'une entreprise est un document de synthèse est établi au
minimum chaque fin d'année, dans la joie ou la tristesse selon la situation des
comptes.
Il donne un aperçu du patrimoine de l'entreprise et de sa structure financière.
Il doit permettre notamment de juger si cette structure est "équilibrée" (non pas
selon des canons esthétiques, mais essentiellement sur le plan de la solvabilité,
nous y reviendrons) ou bancale.
Le bilan est une armoire à deux portes bourrée d'étagères, une liste chiffrée
présentée en deux parties:





1. L'ACTIF, qui répond à l'une des plus grandes questions existentielles de 
    
l'être humain : "Où est l'argent ?".
Cette partie détaille, par grandes catégories, tout ce que l'entreprise
possédait
 à la date du bilan.
Elle donne les noms de ces possessions seigneuriales et la valeur comptable
de chacune.
2. Le PASSIF, qui répond à l'autre question éternelle :
     "D'où vient l'argent ?".
Cette partie donne le nom et le montant de chacune des sources de
financement
 du patrimoine (lequel figure à l'Actif, on vient d'en parler),

à ce jour précis.
Oh beauté de la métaphysique comptable, le total de l'ACTIF (état du
patrimoine) est forcément égal au total du PASSIF (sources qui financent
du patrimoine).


Donnons un exemple des principales rubriques ("postes" disent les comptables)
du bilan, avant de préciser ce que chacune regroupe.

Bilan (très résumé) AU (31.12.05, en milliards de Francs)

ACTIF

PASSIF

Immobilisations (nettes)

Valeurs d'exploitation (stocks...)

Réalisables et disponibles
Perte

12,20

3,50

5,80
0

Capitaux propres

Subventions, provisions

Dettes à long / moyen terme

Dettes à court terme
Bénéfice

7,30

0,80

6,00

6,80
0,60

Total ACTIF

21,50

Total PASSIF

21,50


Commentaires sur les postes de l'Actif
pi-arrig.gif (1666 octets) Les Immobilisations
Le poste des "immos" pour les intimes, regroupe : immeubles, matériels,
brevets, fonds de commerce, participations dans d'autres entreprises.
Il détaille en quelque sorte la boîte à outils, tous les ustensiles durables qui
permettent à l'entreprise de travailler.
Durables, d'accord, n'empêche que le grand drame des immobilisations, c'est 
que la plupart perdent de la valeur avec le temps, comme votre vieux vélo
rouillé ou votre Falcon jet privé. 
Cette dévalorisation, déduite de la valeur comptable, s'appelle les 
amortissements.
Les immobilisations nettes sont la différence entre les immobilisations
à leur valeur d'achat (immos brutes) et ces amortissements.
pi-arrig.gif (1666 octets) Les valeurs d'exploitation. Ce poste regroupe :
  • Les "Stocks", bric-à-brac soigneusement trié, classé et répertorié :
    matières premières, pièces détachées, emballages, produits semi finis et,
    enfin, produits finis non encore vendus,
  • Les "Travaux et chantiers en cours" : pétroliers en fabrication,
    immeubles en construction, autres productions qui s'étalent sur plus
    d'une année.
pi-arrig.gif (1666 octets) Les valeurs réalisables et disponibles. Cela regroupe : 
  • Les créances diverses, notamment sur les clients, parfois sur les
    fournisseurs (acomptes versés sur commandes) et des organismes
    (exemple : le Fisc) qui doivent vous rembourser de l'argent prochainement.
  • L'argent disponible (ou placé à court terme) en banque et menues et
    grosses monnaies qui traînent dans le tiroir-caisse, et de chèques reçus
    des clients que l'on remettra à la banque lundi matin à l'ouverture.
pi-arrig.gif (1666 octets) Attention : des "Provisions" sont déduites
    de certaines valeurs d'Actif
Il n'y a pas que les immobilisations qui se déprécient.
Les malheurs de la vie font que les stocks aussi peuvent perdre de la valeur,
et que certaines créances peuvent devenir impayées et irrécouvrables.
Les comptables appellent ces dépréciations des "Provisions".
C'est pourquoi ce qui apparaît au bilan, c'est la valeur nette comptable
des stocks, des créances, etc. après déduction de ces provisions.
Voici venu le moment de vous révéler, vue que vous m'inspirez confiance,
qu'en dehors du bilan, on établit en fin d'année un autre compte tout aussi
important, le "compte de résultat".
Nous le décrirons dans d'autres ARTICLES . Il sert en
particulier à calculer le bénéfice annuel.
Et pour le déterminer, les comptables doivent déduire également les
amortissements et provisions, considérant qu'il s'agit de coûts.
Enfin, pas tous ceux qui sont au bilan, seulement ceux qui concernent les
dépréciations de l'année.
Depuis l'invention (lointaine) de cette comptabilité "en parties doubles",
ces gens industrieux font systématiquement deux choses simultanément
(ici, déduire deux fois les amortissements et provisions) et cela pour un
seul salaire!
Dans les jours à venir , nous verrons les commentaires sur les postes du passif donc restons connecté pour plus d'information .

A TRÈS BIENTÔT 



Comment être un bon comptable



Comment être un bon comptable

Le métier de comptable est omniprésent, chaque entreprise a un ou plusieurs comptables ; dans les grandes entreprises on emploie souvent une équipe ou plusieurs équipes de comptables. Le comptable de nos jours et très loin du cliché habituel, il n’est plus réfractaire à l’informatique et sait bien utiliser les logiciels spécifiques à son métier, ainsi que le pack office.

Généralement, on dit qu’un bon comptable doit savoir gérer les problèmes, aimer les chiffres (être un bon mathématicien), communiquer avec aisance, avoir d’excellentes compétences  de synthétisation et être un bon analyste. Surtout il doit avoir une bonne qualification en informatique ; il ne faut pas oublier qu’un bon comptable doit être dynamique, avec un esprit d’équipe développé. 

Les qualités d’un bon comptable peuvent être classifiées en cinq catégories : la connaissance des techniques fiscales et comptables, la connaissance du SI comptable, une maîtrise des logiciels destinés à la comptabilité, être ouvert aux nouvelles techniques, aux nouveautés dans le domaine,  bien gérer les projets, les activités, les équipes. Il doit aussi avoir la capacité d’anticiper les événements. Avec un solide bon sens, le bon comptable va faire face à toute situation imprévue car la comptabilité n’est plus  l’application mécanique des normes. Énumérer toutes ces qualités peut sembler trop exigent, il semble qu’on vient de parler d’un comptable  idéal.  Et on n’a pas encore cité une autre qualité : la rigueur. 

À part cela, le bon comptable doit bien connaitre les principes comptables, respecter les procédures comptables et financières.  Le bon comptable doit connaitre l’importance de la pièce  justificative. Il faut aussi être discret et de bonne moralité, car le respect du secret professionnel est essentiel pour un bon comptable. Une des plus importantes qualités est d’être capable de bien organiser ses tâches  pour pouvoir fournir les résultats à temps, en archivant toutes les données et les documents. Même si c’est surprenant, la capacité d’innovation est aussi importante, car cela permet de suivre la fluidité des traitements des opérations comptables. Il faut avoir la capacité de s’adapter aux changements des logiciels de comptabilité, ainsi que  suivie des formations supplémentaires. Le bon comptable doit bien communiquer avec le personnel de l’entreprise ou du cabinet et aussi à l’extérieur. 

Une personne ouverte, souple dans sa modalité de penser, ayant un brin de créativité aura plus de succès comme comptable qu’une personne rigide. C’est idéal de travailler dans une bonne ambiance, on apprécie beaucoup les personnes volontaires qui sont capables de faire des efforts pendant les périodes fiscales plus agglomérées.  Le travail en équipe va repartir les travaux avec justesse. C’est pour cela que le bon comptable est quelqu’un sur qui on peut compter, quelqu’un méthodique et logique, de droit et très honnête. 

Le comptable peut être considéré comme le partenaire idéal du chef d’entreprise. Il est responsable, comme expert-comptable, de l’établissement des comptes annuels. Le comptable intervient aussi dans l’ensemble des domaines comme la fiscalité, le droit des sociétés, le coté social. Pour cela, il faut nous rappeler des qualités essentielles du comptable : bon gestionnaire, beaucoup de diplomatie, l’esprit de synthèse et de rigueur, savoir parler, expliquer et aussi écouter les collaborateurs. 

En résumé, un bon comptable doit avoir les connaissances professionnelles mises à jour, doit être honnête, sincère, doit accomplir à temps les responsabilités, doit être prêt à communiquer avec les bénéficiaires des travaux qu’il fait et aussi avec les tiers, doit faire tous les efforts pour améliorer son service.

C’est bien difficile de définir comme être comptable idéal, mais il faut retenir que l’initiative, le professionnalisme et le volontarisme sont très importants.  Il ne faut pas  rester réfractaire à l’informatique, car on ne peut plus se passer d’elle. 

A TRÈS BIENTÔT



vendredi 15 juillet 2016

La valeur nette comptable (VNC)

La valeur nette comptable (VNC)

La valeur nette comptable également appelée VNC est une notion essentielle en comptabilité. Elle doit être maîtrisée par toutes les entreprises qui détiennent à l’actif de leur bilan comptable un poste d’immobilisations, de créances ou de stocks. GROUPE DES SAGES COMPTABLES (CGSC) y consacre une fiche en répondant à la question : qu’est-ce qu’une valeur nette comptable ? Comment calculer une VNC ? A quoi sert-elle ?







Qu’est-ce qu’une valeur nette comptable (VNC) ?

Par définition, la valeur nette comptable correspond à la somme nette d’amortissements et de dépréciations auquel un bien est inscrit à l’actif du bilan d’une entreprise. Il s’agit d’une valeur comptable, et non d’une valeur réelle (valeur de marché). Elle s’inscrit dans une logique de respect du principe comptable des coûts historiques.
Cette notion concerne essentiellement le poste d’immobilisations du bilan comptable, et, autrement dit, les immobilisations incorporelles, corporelles et financières. Ce sont tous les biens dont l’entreprise a l’intention de se servir durablement (plus d’un an) et pour lesquels elle en attend des avantages économiques futurs.
Elle peut également se rapporter aux créances clients et aux stocks, données susceptibles d’être dépréciées.

Comment calculer une valeur nette comptable (VNC) ?

Le calcul d’une valeur nette comptable est très simple en pratique, il suffit de disposer de la valeur brute de l’actif concerné et des amortissements et dépréciation pratiquées sur le bien en question :
VNC = Valeur brute d’un actif – Amortissements cumulés – Dépréciations totales
La valeur brute correspond au coût d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise (généralement le coût d’achat de l’actif). Par ailleurs, on notera également ici qu’il faut recueillir la totalité des amortissements pratiqués sur le bien, et non une simple dotations aux amortissements pratiquée de manière annuelle ; étant précisé ici que la VNC ne tient pas compte des amortissements dérogatoires.
Toutefois, en pratique, la VNC ne tient pas compte des dépréciations. Celles-ci constituent dorénavant une perte de valeur à imputer directement sur la base amortissable pour le calcul des dépréciations et des amortissements.

A quoi sert une valeur nette comptable (VNC) ?

L’utilité d’une valeur nette comptable est indéniable. La VNC permet de déterminer un résultat de cession, de calculer des ratios financiers ou des amortissements et même d’évaluer une entreprise.

La VNC sert à déterminer un résultat de cession

Le principal intérêt d’une valeur nette comptable est de permettre le calcul d’un résultat de cession. Lorsqu’une immobilisation est cédée ou mise au rebut, l’opération va générer un gain ou une perte pour l’entreprise. Dans le premier cas, on parle de plus-value (il s’agira d’une moins-value dans le second). Dans ces configurations, la VNC va être enregistrée au débit du compte 675 « Valeur nette comptable des éléments d’actifs cédés ».
Résultat de cession d’un actif = Prix de vente du bien – Valeur nette comptable du bien
Le résultat de cession devra être imposée (PV) ou déduit (MV) dans des conditions particulières en fonction de la forme juridique de l’entreprise, de son régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés), de la nature du bien cédé ou mis au rebut (titres de participation, brevets, autres biens) et de sa durée de détention (plus ou moins de deux ans).

La VNC sert à calculer des ratios financiers

La VNC des postes de l’actif est utilisé pour le calcul de certains ratios financiers du bilan et notamment :
  • le ratio de couverture des emplois stables : Capitaux permanents / Valeur nette comptables de l’actif immobilisé
Il indique dans quelle mesure les immobilisations sont financés par des ressources de long terme. C’est une notion voisine du fonds de roulement (FR) dont la VNC est également une composante lorsque l’on procède à une analyse fonctionnelle du bilan comptable.
  • le ratio de vétusté : VNC des immobilisations corporelles / Valeur brute des immobilisations corporelles
Ce ratio donne une indication sur l’âge moyen de l’appareil productif d’une entreprise. Au plus il est proche de 1, au plus il est récent.

La VNC sert à calculer des amortissements

Rôle de la VNC dans le calcul de l’amortissement dégressif

L’amortissement dégressif, tel qu’il est toléré sur le plan fiscal, est calculé chaque année sur une notion très proche de la VNC : la valeur résiduelle. Elle est définit comme la différence entre la valeur brute de l’immobilisation et les amortissements pratiqués dessus jusqu’alors.

Rôle de la VNC en cas de diminution de la base amortissable

Suite à la mise en oeuvre d’un test de dépréciation à la clôture, s’il apparaît que la valeur actuelle d’une immobilisation en cours d’amortissement est inférieure à sa valeur nette comptable, une dépréciation doit être comptabilisée pour la ramener à cette valeur. La base amortissable de l’immobilisation est alors modifiée pour l’exercice suivant (elle est représentée par la valeur nette comptable du bien) et le plan d’amortissement révisé de façon prospective.

La VNC sert à évaluer une entreprise

Une entreprise peut être évaluée à l’aide de la méthode de la Valeur Nette Comptable (VNC). Assez simple à mettre en oeuvre, elle consiste à soustraire de la valeur des actifs nets le montant total des dettes. Cette évaluation permet de donner une indication sur lavaleur « à minima » d’une entreprise puisqu’elle considère que l’entreprise vaut ce qu’elle détient après avoir vendu les actifs et remboursé les créanciers. Généralement, la valeur d’une entreprise est bien plus élevée.
Pour informations, d’autres méthodes d’évaluation existent et son utilisées en pratique. Il s’agit notamment des méthodes de l’actif net comptable (ANC) et de l’actif net comptable corrigé (ANCC), de la méthode des discounted cash flows (DCF) et de la méthode des barèmes professionnels.
La VNC est également utilisée dans d’autres circonstances ; et notamment dans le cadre du traitement comptable d’une fusion.


Conclusion : la VNC est définie comme la valeur nette d’un bien possédé par une entreprise. Elle est calculée en faisant la différence entre la valeur brute du bien et les amortissements et dépréciations qui ont été pratiqués dessus.



A TRÈS BIENTÔT pour d'autres articles

mercredi 13 juillet 2016

La comptabilité analytique : définition, utilité et calcul de coûts

La comptabilité analytique est une discipline particulière qui prend ses sources dans la comptabilité générale. Elle permet de procéder au calcul de différents coûts (coûts complets, coûts partiels) et constitue, à ce titre, un véritable outil de gestion et de pilotage de l’entreprise. Le GROUPE DES SAGES COMPTABLES vous aide à  réaliser un point complet sur la comptabilité analytique : qu’est-ce que la comptabilité analytique ? Est-elle obligatoire ? Quel est son intérêt ? Comment calculer des coûts grâce à cette méthode ?



1. Définition et utilité de la comptabilité analytique


A. Qu’est-ce que la comptabilité analytique ? A quoi sert-elle ?

La comptabilité analytique est un mode de traitement des données financières ayant pour objectif d’expliquer les résultats financiers : la comptabilité général donne une vue globale des comptes de l’entreprises ; la comptabilité analytique présente, quant à elle, une vision détaillée de chaque activité.
Cette technique permet d’identifier les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise : production, commercialisation, service après-vente, etc. Elle est propre à chaque entreprise et constitue un système de mesure neutre et objectif.
La comptabilité analytique permet également de déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan comptable (elle peut servir, par exemple, à évaluer les stocks).
Enfin, elle sert de base pour bâtir des prévisions, prévoir des budgets, constater leur réalisation et expliquer les écarts qui en résultent. Elle constitue donc un véritable outil de contrôle budgétaire.


B. La comptabilité analytique est-elle obligatoire ?

Aucun texte ne rend obligatoire la tenue d’une comptabilité analytique mais celle-ci demeure largement conseillée : elle constitue une référence« la » bonne pratique en matière de détermination des coûts.
De plus, en son absence, l’entreprise doit utiliser des méthodes de calculs particulières pour l’évaluation des stocks et il est impossible de porter à l’actif certains coûts qui sont immobilisables (notamment les coûts de développement et les logiciels créés par l’entreprise).
En pratique, la comptabilité analytique s’appuie sur la comptabilité financière générale. Dans la plupart des logiciels de gestion comptable, il est possible de définir des axes analytiques. Ainsi, toutes les charges et tous les produits comptabilisés dans des comptes de gestion (classe 6 et 7) doivent être ventilés sur les axes analytiques définis au préalable.

2. Principales méthodes de calculs de coûts de la comptabilité analytique

Il existe de très nombreuses méthodes permettant de calculer des coûts en comptabilité analytique. Nous ne présenterons que les principales d’entre elles : la méthode des coûts complets, la méthode des coûts partiels, la méthode du direct costing, la méthode ABC et la méthode des coûts cibles.
Un coût y est défini comme une accumulation de charges sur un produit. Une charge issue de la comptabilité générale peut être :
  • Variable (son montant dépend du volume de l’activité) ou fixe (son montant est stable, peu importe le niveau d’activité) ;
  • Incorporable (c-a-d qu’elle constitue un élément du coût) ou non incorporable ;
  • Directe (c-a-d qu’il est possible de l’affectation immédiatement au coût d’un produit, sans calcul préalable) ou indirecte (un calcul intermédiaire sera nécessaire afin de l’affecter à un coût).


A. La méthode des coûts complets

La méthode des coûts complets repose sur la distinction fondamentale existant entre les charges directes et les charges indirectes. Toutes les charges issues de la comptabilité générale doivent être ventilées entre :
  • Les charges non incorporables : ce sont principalement les charges exceptionnelles ainsi que les charges qui n’ont aucun rapport avec l’activité courante de l’entreprise. Elles ne doivent pas être prises en compte dans cette méthode de calcul.
  • Les charges incorporables : ces charges vont servir de base aux calculs des coûts. Il conviendra d’y distinguer les charges directes des charges de indirectes.
Les charges directes pourront être attribuées directement au coût d’un produit.
Les charges indirectes devront, quant à elles, faire l’objet d’une répartition entre plusieurs produits. Elles nécessitent des calculs préalables dans des centres d’analyse :
– Les centres auxiliaires (activités fonctionnelles communes aux différentes fonctions de l’entreprise).
– Les centres principaux (fonctions propres de l’entreprise). On y distingue :
Les centres opérationnels
L’activité peut y être mesurée par une unité physique appelée unité d’œuvre : Coût d’une Unité d’Oeuvre = coût du centre / nombre d’Unités d’Oeuvre.
Les centres de structure
Aucune unité physique ne peut être définie. Dans ce cas, le coût est réparti en fonction d’une assiette conventionnelle. Taux de frais = coût du centre / montant de l’assiette.

B. La méthode des coûts partiels

La méthode des coûts partiels est fondée sur la distinction entre les charges fixes et les charges variables. Le recensement de chacune d’entre elles permet :
  • De calculer une marge sur coûts variables et un taux de marge sur coût variable,
  • De calculer le seuil de rentabilité (chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la totalité des charges et dégage donc un résultat nul) : charges fixes / taux de marge sur coûts variables.


C. La méthode du direct costing

Le direct costing s’applique aux entreprises Multi-produits ou Multi-activités par la méthode du coût variable simple. On ne retient dans cette méthode que les charges variables dans un premier temps. Elle consiste à :
  • déterminer les marges sur coûts variables par produit/activité ;
  • déterminer les coûts fixes globalement et les enlever de la marge sur coûts variables (ce qui aboutit sur un résultat).


D. La méthode ABC

C’est la méthode des coûts par activité (« Activity Based Cost »). Elle repose sur la notion de valeur : ce ne sont pas les produits qui consomment les ressources de l’entreprise mais ce sont les activités. Il faut donc découper l’entreprise par activité et non par fonction ou par produit. Les inducteurs remplacent les unités d’œuvre des méthodes traditionnelles. Il s’agit de déterminer, pour chaque objet de coût, les activités auxquelles il a recours et la quantité d’inducteurs consommés par cette activité. Il s’agit d’un coût attribuable.


E. La méthode des coûts cibles

Cette méthode est appelée le « target costing« . Le raisonnement est inverse à celui utilisée dans les méthodes classiques. Il part des postulats suivants :
  • Le prix de vente est imposé par le marché
  • Les marges sont imposées par les actionnaires
  • Les coûts deviennent une variable d’ajustement
Elle repose sur le principe fondamental d’analyse de la valeur. L’objectif de cette démarche est de maximiser la satisfaction du client (rapport qualité/prix) tout en minimisant les coûts. Voici les étapes à suivre :
  • Recenser les fonctions remplies par un produit
  • Mesurer le coût des fonctions
  • Déterminer les fonctions essentielles attendues par le client et supprimer celles peu utiles voire inutiles
  • Répondre aux nouvelles fonctions attendues par le client
  • Calculer le coût minimum des fonctions attendues
La méthode des coûts cible est une démarche globale d’optimisation du processus de développement d’un produit tout au long de son cycle de vie.


3. Liens entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique

Il est indispensable de savoir rapprocher les éléments inscrits en comptabilité analytique avec ceux inscrits en comptabilité générale. Ce rapprochement nécessite certains retraitements et donne lieu à l’établissement de tableaux de para-comptables.


Conclusion : La comptabilité analytique s’appuie sur la comptabilité générale. Elle constitue un formidable outil de gestion et d’aide à la décision, indispensable dans la plupart des entreprises.


A TRÈS BIENTÔT  surtout laissez nous des commentaires , 

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