
Voici deux fonctions, le contrôle de gestion et l’audit interne, bien connues du monde de l’entreprise, dont le rôle est indispensable au management, aussi bien pour la prise de décisions et la définition de sa stratégie que pour s’inquiéter, et de façon raisonnée, sur les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs. Voici deux fonctions dont le professionnalisme des acteurs est largement reconnu et apprécié, deux fonctions qui ont droit de cité au-delà des frontières et qui sont enseignées aux niveaux les plus élevés dans les écoles de commerce et les universités. Deux fonctions rattachées au plus haut niveau dans les organisations, participant ensemble ou séparément à de nombreuses instances professionnelles, qui ont donné lieu à de multiples publications et dont l’évolution et les prises de position sont scrutées et analysées par les observateurs. Voici deux fonctions qui se nourrissent aux mêmes sources, qui scrutent et analysent chiffres et données, comportements et règles de fonctionnement, succès et dysfonctionnements. Deux fonctions qui, avec des méthodes différentes, démêlent l’écheveau des actions et interactions des responsables opérationnels, élaborent rapports, tableaux de bord et recommandations.
Deux fonctions qui sont des éléments essentiels du contrôle interne et qui, à ce titre, contribuent à mieux maîtriser les activités de l’entreprise.
Et pourtant, voici deux fonctions qui se frôlent sans se toucher, qui semblent trop souvent ignorer leur évidente complémentarité, deux fonctions qui auraient tout intérêt à mieux échanger et à collaborer, à gommer les doubles emplois qui appauvrissent pour développer les spécificités qui enrichissent. Deux fonctions dont les organisations se parlent trop souvent de loin et qui, comme les seigneurs des temps anciens, s’observent du haut de leurs tours, sans jamais avoir eu l’idée de construire un château en commun. D’où vient cet esprit d’indépendance, cette frilosité qui conduit à fermer les portes, voire à les verrouiller, alors qu’elles devraient être largement ouvertes ? D’où provient cette timidité qui conduit des collègues, qui par ailleurs se connaissent, s’apprécient et se parlent, à rentrer ensuite chacun en sa maison au lieu de faire table commune ? Et ne peut-on remédier à un tel état de choses ? Aménager les institutions afin de pouvoir mieux échanger, communiquer, gommer les différences et initier de nouvelles structures permettant des évolutions profitables à tous et une meilleure lisibilité ? Telles sont les questions que nous nous posons au seuil de cette étude et auxquelles nous allons tenter de répondre. À un disciple qui lui demandait quelle serait la première mesure qu’il prendrait s’il devenait le prince de ce pays, Confucius répondit : « Je définirais le sens des mots, sinon on ne se comprend pas, on ne peut gouverner. »
Aussi bien allons-nous commencer par définir le sens des mots, préalable essentiel à toute réflexion. Ce sens ayant été largement conditionné par l’histoire, il convient dans le même temps de dessiner à grands traits le contexte historique.
1- ÉVOLUTION HISTORIQUE ET DÉFINITIONS
Très prochainement , soyons connecter pour mieux cerner l'évolution historique et la définition...
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