jeudi 27 octobre 2016

L’analyse des états financiers





En principe, l’analyse des états financiers est du ressort des professionnels qui pratiquent une analyse financière poussée selon des méthodes et principes complexes pour l’investisseur non initié. 
Cependant, l’investisseur moyen peut se faire une opinion a priori sur la santé financière de l’entreprise à travers une lecture des grandes masses du bilan et des soldes de gestion. A cet effet, l’investisseur peut porter une attention particulière au : 

• Niveau des investissements (immobilisations) par rapport aux capitaux propres
• Niveau des dettes par rapport aux capitaux propres  
• Niveau du besoin en fonds de roulement 
 • Niveau du fonds de roulement 
 • Niveau des résultats économiques (Valeur ajoutée et Excédent brut d’exploitation) 
 • Niveau de trésorerie
 • Niveau du Résultat net part rapport aux capitaux propres  
 • Niveau du chiffre d’affaires par rapport aux capitaux propres etc. 

Principes et méthodes comptables utilisés. 

• Tableau des immobilisations, des amortissements et des provisions 
• Tableau des créances et des dettes.  La publication de cet état n’est pas obligatoire,  
• Les engagements donnés et reçus 
• L’affectation du résultat 
• La répartition du capital social 
• Les opérations en devises etc. 

Enfin, nous pouvons citer  le rapport des commissaires aux comptes, comme élément pouvant aussi contribuer à compléter la compréhension  des états comptables et à alerter dans certains cas, sur 

lundi 24 octobre 2016

Le compte de produits et charges CPC



Un autre état financier important est le compte de produits et charges. 
C’est un document très important dans la mesure où il présente en détail l’ensemble des charges et de produits et informe sur la structure des produits et des charges par nature pendant un cycle d’exploitation donnée, généralement l’année. L’ensemble des charges est retranché des produits pour donner le résultat net qui peut être positif ou négatif. 
Dans l’analyse du compte produits et charges il faut porter une attention particulière à la nature des charges et des produits. 

On distingue les produits et charges d’exploitation, qui proviennent de l’activité normale de l’entreprise. 
Les produits et charges qui proviennent des opérations financières de l’entreprise. 
Les produits et les charges non courants ou exceptionnels qui ne relèvent pas de l’activité normale de l’entreprise. 
Le résultat de l’entreprise est censé provenir dans sa majorité des activités courantes dites d’exploitation.  

En gros, l’entreprise utilise ses actifs pour produire des biens ou assurer des prestations de service. Cette activité génère des charges diverses, (cout des matières premières, main d’œuvre, électricité, transport…). La vente des produits ou services constitue le chiffre d’affaires indicateur important qui reflète la capacité de l’entreprise à générer des liquidités. 


    Etat des Soldes de Gestion E.S.G 

L’état des soldes de gestion est un document qui explique la formation du résultat de l’entreprise en passant par des soldes intermédiaires de gestion. 
On distingue 10 soldes de gestion qui entrent dans le cadre de la formation du résultat : 

• La marge brute sur vente 
• La production de l’exercice 
• La consommation de l’exercice
 • La valeur ajoutée 
• Excédent brut d’exploitation (EBE)
 • Résultat d’exploitation 
• Résultat financier 
• Résultat courant 
• Résultat non courant
 • Résultat net L’E.S.G est un document qui reprend les données du compte de produits et charges et les structure en solde intermédiaire de gestion pour des besoins de l’analyse financière et économique de l’entreprise. 
Ainsi, la marge brute sur ventre représente la capacité de l’entreprise à générer du chiffre d’affaires de ses activités de négoce. 

La valeur ajoutée permet de mesurer la capacité de l’entreprise à créer de la valeur ajoutée, depuis son activité de base (production moins consommation). 

L’excédent brut d’exploitation est un indicateur important sur la capacité d’une entreprise à générer du résultat issu de son activité d’exploitation après paiement du personnel et hors politique financière ou d’amortissement. C’est un indicateur de rentabilité économique de l’entreprise.  

La capacité d’autofinancement est un solde qui permet d’évaluer le potentiel réel de l’entreprise à dégager des liquidités hors charges calculées qui sont les amortissements et provisions. 
Les formules de calcul de ces soldes figurent au niveau de l’E.S.G. 


                Le Tableau de Financement : 

Le tableau de financement reprend les principales masses du bilan mais en termes de variation des flux d’un exercice à un autre. Ainsi, le T.F permet une appréciation de la variation du patrimoine et de la situation de trésorerie de l’entreprise. 
Le T.F permet d’analyser l’évolution de la structure financière et de mesurer la solvabilité de l’entreprise. 
Le T.F contient deux parties : 

• Synthèse des masses du bilan 
• Tableau des emplois et ressources 

Le premier tableau met en évidence l’équilibre global de financement  en termes de variation du fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement et en trésorerie. 
Le tableau des emplois et ressources fait ressortir le détail pour les éléments du haut de bilan uniquement. Il permet aussi de calculer le besoin de financement global (BFR) en termes de trésorerie. 

Le tableau de financement traduit donc une synthèse de la politique financière poursuivie par l’entreprise. Il permet au management de l’entreprise d’apprécier sa politique d’investissement et de financement et de s’assurer de son équilibre financier. 
Voir modèle et formules sur le plan comptable


L’Etat des Informations Complémentaires, qui sera vu très prochainement....

samedi 22 octobre 2016

Les grandes masses du bilan ?


L’Actif 

L’actif immobilisé : 
C’est l’ensemble des moyens utilisés par l’entreprise pour produire, stocker, transporter et vendre ses produits. On peut citer les immeubles, usines, matériel technique et outils, terrains, matériel de transport, mobilier de bureau etc. On les appelle également les actifs productifs. 
On l’appelle actif immobilisé, parce qu’il est durable et censé rester dans l’entreprise pendant une période dépassant le cycle normal d’exploitation qui est généralement une année. 
L’actif immobilisé est élevé chez les entreprises industrielles, et moins élevés chez les entreprises commerciales. 

L’actif circulant : 

Ce sont des éléments qui se consomment lors du cycle d’exploitation de l’entreprise. C’est un indicateur clé de liquidité d’une entreprise et sa capacité de payer ses engagements court terme. Les éléments de l’actif circulant peuvent être transformés rapidement en liquidités. On peut citer les titres et valeurs de placement, les ventes à crédit aux clients, les stocks de produits… 

La trésorerie - Actif : 
Ce sont les disponibilités à vue ou à terme contenu dans les comptes bancaires ou dans les caisses de l’entreprise. 

Le passif 

Financement permanent 
Les capitaux propres : 
C’est la part qui revient aux actionnaires après paiement des engagements de l’entreprise. Les capitaux propres augmentent en cas de réalisation de bénéfices et constitution de réserves. Ils diminuent dans le cas de réalisation de pertes. 
Les capitaux propres se constituent principalement du capital social et des réserves après affectation du résultat. 

En résumé, le bilan permet de fonder une opinion sur l’équilibre financier et la situation de trésorerie de l’entreprise à un moment donné. 
En principe les actifs stables ou durables (Immobilisations) doivent être financés par des ressources stables (capitaux propres et dettes de financement). La différence entre les deux masses constitue le fonds de roulement. 

Dettes de financement : 
Ce sont des engagements supérieurs à une année. On y trouve les crédits bancaires d’investissement à moyen et long terme, les obligations émises par l’entreprise pour se financer… 

 Passif circulant : 

Ce sont les dettes d’exploitation généralement des engagements inférieurs à une année. On y trouve  les dettes vis-à-vis des fournisseurs, des impôts à payer, des salaires à verser au personnel, les organismes sociaux, les associés… 

La Trésorerie - Passif : 

Ce sont des dettes bancaires à très court terme. On y trouve généralement les lignes de crédits de fonctionnement comme le découvert et la facilité de caisse, ou les financements court terme par l’émission de billets de trésorerie. 
Les actifs circulants (stocks et créances) moins les passifs circulants (fournisseurs) constituent le besoin en fonds de roulement d’exploitation. Le besoin en fonds de roulement doit idéalement être financé par le fonds de roulement sinon le recours àla trésorerie -  passif peut s’avérer coûteux. (Crédits bancaires à court terme). 

ACTIF                                   PASSIF   
ACTIF IMMOBILISE         FINANCEMENT PERMANENT
 ACTIF CIRCULANT         PASSIF CIRCULANT 
TRÉSORERIE ACTIF       TRÉSORERIE   PASSIF 

                             ACTIF = PASSIF 



Le compte de produits et charges CPC : 

Un autre état financier important est le compte de produits et charges. 
C’est un document très important dans la mesure où il présente en détail l’ensemble des charges et de produits et informe sur la structure des produits et des charges par nature pendant un cycle d’exploitation donnée, généralement l’année. L’ensemble des charges est retranché des produits pour donner le résultat net qui peut être positif ou négatif. 

Dans l’analyse du compte produits et charges il faut porter une attention particulière à la nature des charges et des produits. 
On distingue les produits et charges d’exploitation, qui proviennent de l’activité normale de l’entreprise. 

Les produits et charges qui proviennent des opérations financières de l’entreprise. 
Les produits et les charges non courants ou exceptionnels qui ne relèvent pas de l’activité normale de l’entreprise. 

Le résultat de l’entreprise est censé provenir dans sa majorité des activités courantes dites d’exploitation.  

En gros, l’entreprise utilise ses actifs pour produire des biens ou assurer des prestations de service. Cette activité génère des charges diverses, (cout des matières premières, main d’œuvre, électricité, transport…). 
La vente des produits ou services constitue le chiffre d’affaires indicateur important qui reflète la capacité de l’entreprise à générer des liquidités. 


Etat des Soldes de Gestion E.S.G 
Nous verrons cela très prochainement...

jeudi 20 octobre 2016

COMPRENDRE LES ETAS COMPTABLES ET FINANCIERS


 L’information comptable et financière




 La principale communication financière des entreprises est la publication des états financiers. Ce sont les comptes comptables des entreprises présentés d’une façon synthétique. sous forme sociale ou consolidée, le cas échéant lorsque la société possède des fliales. 
Ces états financiers présentent l’image fidèle et exacte de la situation financière et patrimoniale de l’entreprise à un moment précis. Ils représentent également les performances économiques et financières passées, ainsi qu’un gisement d’informations utiles pour tous les acteurs dans l’environnement de l’entreprise. On y trouve principalement, les actionnaires, les banquiers, les managers, l’Etat. 

Mais qu’est ce que la situation financière ? 

Avant de répondre à cette question, il est nécessaire d’abord de faire le point sur ce que possède l’entreprise comme propriétés et ce dont elle dispose comme ressources financières. Une entreprise industrielle par exemple a besoin pour fonctionner d’un certain nombre d’éléments appelés actifs : Des machines, du matériel et outils, du matériel de transport, du mobilier de bureau, des stocks de matières premières et de marchandise, de l’argent liquide pour payer les factures et les frais divers etc. Pour se procurer ces actifs, l’entreprise aura besoin de ressources financières qui peuvent provenir soit :

 • Des fondateurs ou propriétaires (capital social) 
 • Des banques (dettes financières) 
 • Des fournisseurs de matières premières (dettes commerciales) Ces ressources financières sont appelées passif. 

La situation financière est l’inventaire de l’ensemble des actifs et des passifs de l’entreprise. 

La situation nette c’est ce qui revient aux propriétaires après cessions des actifs et payement de l’ensemble des dettes (banques et fournisseurs). La comptabilité est l’activité qui consiste à enregistrer dans des livres appelés journaux, les opérations quotidiennes qui affectent la valeur des éléments de l’actif ou du passif. 

Cet enregistrement, ce fait selon un plan de comptes commun à toutes les entreprises dont l’objectif et d’utiliser la même terminologie par tous. 

 A la fin de chaque période, mois ou l’année, les comptables des entreprises procèdent à l’inventaire des actifs et des passifs, ils arrêtent les comptes et dresse une situation des comptes sur un document de synthèse appelé bilan. 

Comme un bilan de santé, le bilan comptable est une radioscopie de la situation financière de l’entreprise à un instant précis. 
A rappeler que pour les banques et les assurances, la présentation est différentes et le plan comptable est différent. Mais la logique comptable est la même en termes d’emplois et de ressources. 

Les grandes masses du bilan ? Nous les verrons très prochainement d'ici là portez vous bien et surtout n'oubliez pas de nous laisser des commentaires....

jeudi 13 octobre 2016

Comptabilité - Quels sont les différents moyens de paiement de l’entreprise ?

Comptabilité - Quels sont les différents moyens de paiement de l’entreprise ?







Les transactions financières avec des professionnels ou des particuliers sont le dénominateur commun de toutes les entreprises, qu’elles soient commerciales, industrielles ou artisanales.

De ce fait, plusieurs moyens de paiement sont mis à la disposition des entreprises qui ont, généralement, le choix de recourir au procédé qu’elles préfèrent, sauf obligation légale.

En effet, certains moyens de paiement sont imposés par la loi, eu égard au type de transaction effectuée, aux parties de cette transaction ou encore, à son objet.

En tout état de cause, il importe de connaître les multiples moyens de paiement qui existent dont les définitions servent à lever l’ambiguïté sur ces différents concepts mais surtout, à informer l’utilisateur - en l’occurrence, l’entreprise - sur la multitude d’options possibles :
  • Les espèces : elles représentent le premier moyen de paiement, le plus ancien mais également, le plus usité parmi tous, pour les particuliers certes, mais pas pour les entreprises qui négocient des montants bien trop élevés pour être réglés en espèces.
     
  • Le chèque : il constitue, indubitablement, le moyen de paiement le plus connu et le plus commun, aussi bien auprès des entreprises que pour les particuliers.
Le chèque bancaire est un moyen de règlement rapide et pratique dans le sens où il permet de laisser une trace tangible du paiement, tout  en évitant aux parties concernées les désagréments et les risques qui accompagnent le paiement en espèces, notamment lorsqu’il s’agit de sommes importantes, voire colossales, pouvant atteindre des millions d’euros.

A cet égard, il importe de signaler que le chèque bancaire peut, également, permettre un paiement à l’international, contribuant ainsi à la fluidité des opérations financières.
  • Le virement : le virement bancaire traduit une opération de transfert d’une certaine somme d’argent entre deux comptes. Le virement est qualifié d’interne lorsqu’il implique deux comptes ouverts dans la même banque. Il est qualifié d’externe lorsqu’on est en présence de deux comptes appartenant à deux établissements bancaires différents. En outre, le virement peut être soit domestique, c’est-à-dire, effectué entre deux banques appartenant au même pays ou entre deux pays ayant la même monnaie comme c’est le cas pour les pays de la zone Euro dans la limite de 50000 euros, soit international - et on parle, alors, de transfert international – lorsque l’opération met en présence deux établissements bancaires appartenant  à deux pays différents, en dehors de l’Union Européenne.
Enfin, le virement peut être soit ponctuel, soit automatique ou permanent. Dans le premier cas, le virement a lieu à l’occasion d’une opération bien déterminée et n’a pas vocation à se répéter.

Dans le second cas, le virement est automatique dans la mesure où il vient ponctuer une opération qui a lieu régulièrement de sorte qu’elle puisse être programmée dans les fichiers de la banque. Il en est, ainsi, par exemple du paiement par virement permanant du loyer au propriétaire, la somme à payer étant déterminée à l’avance par le donneur d’ordre au profit du bénéficiaire.

Par ailleurs, la loi impose le recours à ce moyen de paiement, pour certaines opérations. Tel est le cas, par exemple, dans le droit de la paie puisque l’employeur doit, obligatoirement, procéder à un virement dès lors que le montant du salaire de l’employé dépasse 1500 euros.
  • Le prélèvement : là, on parle souvent de prélèvement automatique. Il s’agit alors d’une opération répétitive en vertu de laquelle la banque procède de manière périodique à un transfert de fond du compte du payeur à celui du bénéficiaire. Ce moyen de paiement est, très fréquemment, utilisé pour le règlement de frais domestiques tels que la facture d’électricité, la facture de gaz etc…
Dans la pratique, le prélèvement automatique nécessite l’obtention d’une « autorisation permanente de  prélèvement » de la part du payeur. Celui-ci communique ses coordonnées bancaires au bénéficiaire afin qu’il puisse retirer du compte du débiteur, à savoir, le payeur, les sommes qui lui sont dues.

La spécificité de cette autorisation est double dans la mesure où elle n’est limitée ni dans la durée (dans le temps), ni dans son montant (pas de plafond à ne pas dépasser). En effet, elle est permanente, ce qui implique que le payeur n’a pas besoin de la réitérer de façon périodique (mensuelle, trimestrielle ou autre).

D’un autre côté, il existe un autre type de prélèvement, un mode de prélèvement plus « restrictif » que l’on appelle le Titre Interbancaire de Paiement (TIP).

A la différence du prélèvement automatique pour lequel le payeur donne une autorisation permanente dont le montant n’est pas plafonné, le TIP est soumis à une autorisation renouvelable à chaque paiement et qui ne concerne que l’opération en cours.

Les entreprises utilisent, couramment, ce moyen de paiement qui leur permet de régler une facture, de façon ponctuelle, sans avoir de déplacement à effectuer et sans émission de chèque.
Par ailleurs, il convient de mentionner les moyens de paiement traditionnels, en matière commerciale :
  • Les effets de commerce : en l’occurrence, il s’agit de la lettre de change et du billet à ordre, utilisés notamment lorsque l’une des deux parties est un commerçant. Pour la lettre de change, communément appelée « traite », la procédure est simple : le tireur, c’est-à-dire, le créancier donne l’ordre, en vertu d’un document, au tiré (le débiteur) de lui verser une somme déterminée à une échéance donnée. La lettre de change permet de fractionner le montant de la somme due au tireur en donnant au tiré la possibilité de s’acquitter de sa dette en plusieurs paiements au lieu d’un seul.
Concernant le billet à ordre, il s’agit d’un document émis par le débiteur au profit du bénéficiaire fixant une somme dont le montant sera réglé ultérieurement, au moment de l’échéance.
En conclusion, la pluralité des moyens de paiement s’adapte à la diversité des situations dans lesquelles les entreprises peuvent se retrouver, au cours de leurs transactions. Cette souplesse vise à faciliter les opérations financières et à assurer leur fluidité, tout en limitant au maximum les litiges potentiels. Tout cela sans oublier les moyens de paiement électroniques, en matière de e-commerce.

vendredi 7 octobre 2016

CAS PRATIQUE :LES OPÉRATIONS D'ACHATS -VENTES






LA FACTURE est un document établi par le fournisseur et adressé au client . Le fournisseur conserve le double. La facture est non seulement un document de preuve mais également une exigence de l'administration fiscale .
Alors en tant que comptable il est bon de maitriser les opérations d'achats et de ventes qui constituent la base de la comptabilité....
Après plusieurs sollicitation de la part de nos clients , nous organisons une formation exclusive qui a pour objectif de  montrer de manière pragmatique le fonctionnement des opérations d'achats et ventes suivi de la comptabilisation.


   PROGRAMME

GÉNÉRALITÉ SUR LES OPÉRATIONS D'ACHAT ET VENTES 

- PRÉSENTATION DE LA FACTURE NORMALISÉE
- ENREGISTREMENT DES FACTURES DE <<DOIT>>
- LA FACTURE SIMPLE
- FACTURE AVEC RÉDUCTION
- FACTURE AVEC MAJORATIONS
       . AVEC TVA
       . AVEC TRANSPORT

ENREGISTREMENT DES FACTURES <<AVOIR>>

-RETOUR DE MARCHANDISES
-RÉDUCTION <<HORS FACTURE>>

CAS PARTICULIERS

- ACQUISITION D'UNE IMMOBILISATION
-FOURNITURES ET SERVICES
-ESCOMPTES CONDITIONNES
- AVANCE OU ACOMPTE SUR COMMANDE DE MARCHANDISES
-PRODUCTION IMMOBILISÉE
-IMPORTATION D'UNE IMMOBILISATION


  • Objectifs :

    • Maîtriser l'organisation du système comptable et les obligations légales
    • Comptabiliser et valider les opérations
    • Traiter et comptabiliser la TVA dans les opérations courantes

    • Réaliser des justifications de comptes probantes et effectuer des contrôles comptables

  • PUBLIC : Comptables - Comptables uniques - Collaborateurs des services comptables , étudiants, toute personne désireuse d'apprendre ...

VEILLEZ NOUS LAISSER VOTRE MAIL OU CONTACT POUR PLUS DE PRÉCISION CONCERNANT L'HEURE, LIEU , LE COÛT  ET LA DATE.

NB: Le  programme complet  vous sera envoyé via mail .







Comment mettre en place son plan comptable ?


Le recours à un logiciel de comptabilité vous facilitera le travail d'élaboration du plan comptable étant donné qu'il est paramétré sur le plan comptable général.
Nous conseillons au chef d'entreprise de prendre ce plan comptable standard et de supprimer tous les comptes qui ne seront pas utilisés pour sa comptabilité.
Exemple : on supprimera le compte « loyer immobilier » si son entreprise est implantée à son domicile à titre gratuit.
Ensuite, il faut étudier ce que le chef d'entreprise souhaite analyser grâce à sa comptabilité pour déterminer les comptes à détailler. On détaillera par exemple les achats et les ventes selon le rayon du magasin.
Une fois cette opération réalisée, le plan comptable correspondra vraiment aux besoins de l'entreprise. Si ces derniers évoluent avec le lancement d'une nouvelle activité par exemple, le chef d'entreprise pourra également faire évoluer son plan comptable.
A quoi sert le plan comptable ?
Le plan comptable permet de classer les opérations comptables en fonction d'un standard de présentation. La numérotation du plan comptable permet de catégoriser les informations comptables afin de produire les comptes annuels en fin d'année.
Le standard de présentation peut être différent selon les activités, c'est pourquoi il existe plusieurs plans comptables, comme par exemple :
  • Le plan comptable général
  • Le plan comptable des promoteurs immobiliers
  • Le plan comptable des assurances
  • Le plan comptable BTP
  • Le plan comptable des comités d'entreprises
  • Le plan comptable des exploitations agricoles
  • Le plan comptable des associations

Les grandes classes du plan comptable

Quelque soit le plan comptable, on distingue toujours 7 grandes classes utilisées pour la tenue de la comptabilité. Le numéro de la classe représente le 1er chiffre du compte utilisé.
Les classes 1 à 5 représentent le patrimoine de l'entreprise (actifs et dettes), tandis que les classes 6 et 7 représentent la performance de l'entreprise (charges et produits).
  • Classe 1 : Comptes de capitaux
  • Classe 2 : Les investissements
  • Classe 3 : Les stocks et en cours
  • Classe 4 : Les tiers de l'entreprise (fournisseurs, clients, salariés, organismes sociaux et fiscaux ...)
  • Classe 5 : La trésorerie de l'entreprise
  • Classe 6 : Les charges (dépenses)
  • Classe 7 : Les produits (recettes)
 Les comptes présents dans les classes 1 à 5 fonctionnent de manière continue tout au long de la vie de l'entreprise. 
Pour les classes 6 et 7, la différence représente le résultat de l'entreprise, qui est remis à 0 à chaque fin d'exercice comptable.
Ainsi, grâce à la structure du plan comptable, toute entreprise peut comptabiliser chaque opération dans une classe selon sa nature.
A TRÈS BIENTÔT....